Organisation : Maya Evenden et Antonia Musso

Le dendroctone du pin ponderosa, Dendroctonus ponderosae Hopkins, est l’agent de mortalité le plus important des pins matures dans l’ouest de l’Amérique du Nord. Sa répartition historique s’étend du centre-nord de la Colombie-Britannique au sud, en passant par l’ouest des États-Unis jusqu’au Mexique. Suite à une épidémie hyper-virulente au début des années 2000, le dendroctone du pin ponderosa a étendu sa répartition à des forêts plus septentrionales, plus orientales et plus élevées que celles précédemment enregistrées. Le dendroctone du pin ponderosa est maintenant établi en Alberta et a réussi à coloniser un nouvel hôte, le pin gris, Pinus banksiana, une composante majeure de la forêt boréale canadienne. On ne sait toutefois pas si le dendroctone du pin ponderosa atteindra des densités de population épidémiques dans les forêts dominées par le pin gris. De vastes projets de recherche menés par plusieurs institutions et visant à comprendre le dendroctone du pin ponderosa, ses champignons symbiotes et ses arbres hôtes dans sa répartition élargie fournissent de nombreuses informations biologiques qui serviront de base à la gestion du dendroctone à l’est des Rocheuses. Ce symposium met en lumière certaines des études menées sur le système du dendroctone du pin ponderosa dans sa répartition élargie en Alberta. Les sujets abordés vont des gènes aux écosystèmes et couvrent des études sur la génétique du système du dendroctone du pin ponderosa, la biologie et la physiologie hivernale, les interactions entre le dendroctone et son hôte, la dispersion par le vol et la gestion des dendroctones à l’est des montagnes Rocheuses.

Organisation : Shawn Abraham et Donna Giberson

Notre symposium part du principe que pour évaluer les « Nouvelles bestioles à l’horizon », nous devons également bien comprendre les espèces qui existent déjà. La taille et la diversité du pays rendent la tâche difficile. Les présentations de ce symposium sont conçues pour examiner certains des défis liés à l’évaluation de la biodiversité au Canada (des questions méthodologiques à la logistique pour obtenir des permis et accéder aux régions éloignées), puis fournir quelques exemples de la manière dont ces défis peuvent être surmontés. Les conférences porteront également, le cas échéant, sur la manière dont les recherches sur la biodiversité ont permis de découvrir de « nouveaux insectes », c’est-à-dire de nouveaux spécimens ou de nouvelles introductions.

Organisation : Rebeccca Hallett et Boyd Mori

Ces dernières années, un certain nombre d’espèces endémiques et exotiques de cécidomyies sont apparues comme des ravageurs de diverses cultures en Amérique du Nord, ce qui a nécessité de nouvelles connaissances sur leur biologie et leur écologie, leurs impacts économiques, leurs ennemis naturels et leur gestion. Ce symposium inclut des recherches dans les domaines de la phénologie, de l’écologie, de l’écologie chimique, des ennemis naturels, des impacts économiques et de la gestion intégrée des ravageurs, et fournit des informations sur l’étendue de la répartition des espèces déjà présentes au Canada, les leçons tirées des introductions et invasions précédentes, et les outils génomiques dans la recherche sur l’écologie des invasions.

Organisation : Julia Mlynarek et Jayme Lethwaite

Avec le déclin évident des insectes dans le monde, il est plus important que jamais de recueillir les meilleures informations pour que les responsables puissent évaluer au mieux les espèces. La surveillance traditionnelle est impérative, mais il existe des outils émergents tels que la surveillance automatisée, l’IA pour l’identification, la modélisation de la distribution, la génétique de la conservation et les programmes d’élevage et de lâcher qui peuvent aider à combler les lacunes dans les connaissances sur les espèces rares et à rendre ces espèces d’arthropodes indigènes plus visibles. Au cours de ce symposium, nous entendrons parler de ces différents outils, de la manière dont ils ont été mis en œuvre et des circonstances dans lesquelles ils pourraient être intégrés dans des programmes et des projets de recherche.

Organisation : Amanda Roe et Erin Campbell

Les invasions d’insectes constituent une menace généralisée pour la santé écologique et économique de nos environnements naturels. Il s’agit, par définition, de nouveaux insectes dont la population augmente dans des habitats nouveaux ou naïfs. Ce processus d’invasion est complexe et peut laisser une signature moléculaire dans la population envahissante qui fournit des indices sur son histoire et son potentiel de propagation future. Les « omiques », y compris la génomique et la transcriptomique, fournissent des approches puissantes pour révéler ces signatures moléculaires, en fournissant un aperçu de l’histoire de l’invasion, en identifiant les traits génétiques ou fonctionnels qui sous-tendent le succès de l’invasion et en fournissant des preuves d’une adaptation rapide à de nouveaux environnements. Nous proposons un symposium qui met en lumière la diversité des systèmes d’arthropodes et les nouvelles approches « omiques » qui peuvent aider à élucider le processus fascinant de l’invasion des insectes. Nous avons invité des spécialistes qui représentent une diversité de parcours professionnels et d’horizons, et qui utilisent une répartition d’outils « omiques » pour comprendre les histoires uniques des insectes envahissants

Organisation : Olav Rueppell, Shelley Hoover et Rassol Bahreini

Même si les abeilles mellifères ne sont pas nouvelles au Canada, elles suscitent une liste toujours croissante de questions de recherche intrigantes, qui sont en partie alimentés par leur vie sociale élaborée et leur biologie fascinante et en partie par les graves problèmes de santé auxquels cette espèce d’importance commerciale est confrontée. Dans ce symposium, nous cherchons à mettre en évidence les nombreuses orientations importantes que prend la recherche sur les abeilles mellifères au Canada. Nous nous concentrons sur les abeilles mellifères en tant que modèle de longue date pour de nombreuses autres espèces d’insectes afin de réunir des spécialistes de diverses sous-disciplines et d’élucider les nouveaux aspects de la biologie et de la santé de cette espèce particulière. Les recherches présentées seront réparties entre les différents niveaux d’organisation biologique et incluront les sciences fondamentales et appliquées, avec un accent particulier sur les nouvelles approches utilisées dans les études récentes.

Organisation: Berenice Romero et Georgiana Antochi-Crihan

La biodiversité au sein des insectes reflète les nombreuses façons dont les entomologistes contribuent à la société grâce à leurs connaissances. Au-delà des rôles universitaires traditionnels, les entomologistes se sont aventurés dans divers domaines, notamment les agences de conseil, le gouvernement, les musées, les entreprises de contrôle urbain et la médecine légale. Au fur et à mesure que les membres de la communauté étudiante progressent dans leurs études de premier et de deuxième cycles, ils peuvent développer des préjugés envers le monde universitaire ou l’industrie, tout en restant inconscients du large éventail de possibilités de carrière qui s’offrent aux jeunes entomologistes (« œufs »).
L’objectif de cette session est de présenter un groupe d’entomologistes aux parcours professionnels variés (« adultes »), qui participeront à une discussion sur la formation et les compétences requises pour leurs postes actuels. Du temps sera également réservé pour répondre aux questions de l’auditoire.